mercredi 7 octobre 2009

Manipulations à la TSR

Par Oskar Freysinger, Conseiller National UDC/VS


Ah, elle est belle, la télévision d’Etat ! Lors d’une interview donnée le samedi 3 octobre après l’assemblée des délégués de l’UDC à Genève, j’ai répondu à diverses questions d’une journaliste de la TSR.

Dans une première question, elle me demande si je n’exagère pas la menace islamiste. Je réponds qu’en 1931-32, les gens sous-estimaient également Hitler et que lorsque la société a réagi, il était trop tard. Puis la journaliste, constatant que la plupart des musulmans en Suisse s’intègrent bien, me demande pourquoi je les considère comme un problème.

Je réponds à cette autre question que la plupart s’intègrent, mais qu’une minorité fondamentaliste refuse de reconnaître la suprématie de la loi civile sur le dogme religieux. Et je rajoute que tant que nous n’aurons pas la garantie de la reconnaissance intégrale de notre loi civile par l’Islam, il vaut mieux interdire les minarets.

Et qu’en a fait la TSR ?

Manipulant l’information, elle a coupé mes propos et joint deux réponses données à deux questions différentes pour faire accroire à un amalgame entre Nazisme et Islam (La coupure est d’ailleurs parfaitement visible pour un œil attentif).

Sortant la référence à 1931-32 de son contexte, elle fait suivre celle-ci par la phrase concernant l’exigence du respect de nos lois par l’Islam sur le territoire Suisse, permettant ainsi à certains journaux de m’accuser d’avoir comparé les musulmans aux nazis, ce qui n’a jamais été le cas.

Et Hafid Ouardiri (licencié par la mosquée de Genève pour avoir une lecture un peu trop critique du Coran) d’envisager une plainte pénale contre moi. Je lui souhaite bonne chance et appelle l’ouverture d’une procédure de mes souhaits, car elle permettra de rétablir la vérité et confondre la manipulation de la TSR.

Quoi qu’il en soit, je suis, de mon côté, en train d’étudier la possibilité d’attaquer la TSR par voie juridique pour cette manipulation honteuse.

Pour ce qui est du respect de la loi civile par l’Imam de Genève, Joussouf Ibram, je cite Hafid Ouardiri lui-même. Confronté à la plainte de Ouardiri pour licenciement abusif, l’Imam lui aurait dit: « Que peut-on faire, il préfère s’en remettre au droit des infidèles plutôt qu’au droit divin ! »

Et après ça, on viendra encore affirmer qu’en Suisse, les Imams reconnaissent la suprématie de la loi civile sur le droit islamique !

Oskar Freysinger
Président de l’UDCVS

Article lu sur: http://www.udc-valais.ch/?p=1253#more-1253

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