lundi 28 février 2011

L'UDC : Le parti des Suissesses et des Suisses

A l'aube des élections, respectivement, communales, fédérales et cantonales, j'ai trouvé que c'était le meilleur moment pour dévoiler les thématiques importantes de l'UDC, encore tant ignorées par certains médias et certaines élites.

L’UDC s'engage :

- pour un pays sûr, libre et prospère, pour une belle Suisse, dans laquelle il fait bon vivre.

Ces dernières années, une politique élitiste et gauchiste a tout fait, consciemment ou non, pour nuire à la liberté et la prospérité de la Suisse. Notamment dans le cas de la Libye, où nos politiques ont manifestement manqué de courage, voire même tout simplement de présence.

- Pour l'exception Suisse, avec ses piliers, qui sont la souveraineté, la démocratie directe, la neutralité permanente, le fédéralisme et la subsidiarité.

La Suisse est incontestablement l'un des pays qui se portent le mieux au monde. La souveraineté, la démocratie directe et la neutralité ne sont pas étrangères à ce bien-être national, qui se ressent aussi bien sur l'économie, pas trop déboussolée en comparaison internationale, que sur les habitants.

A l'heure où l'Etat veut être central, il est important que nous, citoyens, montrons à notre gouvernement que nous tenons à nos piliers, dont le fédéralisme est l'une des composantes les plus importantes de notre histoire, partant de 1291 à 2011, en passant par 1848.

- Pour des citoyens responsables, disposant de larges droits de participation, donc contre un Etat tout-puissant et centralisateur.

Les Suisses ne veulent pas d'un Etat centralisateur. Ils l'ont clairement montré le 29 novembre 2010 en se prononçant à 58.5 % contre l'harmonisation fiscale.

- Pour la protection de la propriété privée et de la sphère privée

La propriété est un droit, garanti par nos lois, et qui doit le rester. Ce n'est manifestement pas l'avis de tout le monde, vu que le parti socialiste Suisse dit dans son programme. " La propriété n'est pas seulement un droit, c'est aussi une obligation. Son utilisation doit servir le bien être-général. Les sociaux-démocrates s'engagent pour un régime de la propriété assorti d'obligations sociales." Avec de telles déclarations, nous pouvons clairement en déduire que des partis comme le PS veut la mort de la propriété et de la sphère privée, au profit du "collectivisme".

- Pour un Etat plus économe baissant les impôts, taxes et redevances pour tous.

Ces dernières années, notre chère administration fédérale a commencé sérieusement à prendre la population pour des tirelires que l'on pouvait secouer à tout moment et indéfiniment, pour compenser les dettes qu'elle contractait un peu partout. L’UDC dit non, à une nouvelle augmentation de taxes, redevances ou impôts, qui sont synonymes de baisse du pouvoir d'achat. L’UDC est pour une baisse des impôts POUR TOUS.

- Pour plus d'économie de marché et moins de bureaucratie, pour des emplois sûrs dans les entreprises, les arts et métiers.

Les petites et moyennes entreprises (de 1 à 249 employés), épines dorsales de notre économie, doivent consacrer chaque année plus de 650 heures de travail juste pour la bureaucratie fédérale. Il faut donc payer un employé 76 jours à plein temps pour un travail qui ne rapporte absolument rien à l'entreprise, si ce n'est de l'énervement et du stress. C'est pour ses raisons que l'UDC est opposé à une bureaucratie débordante et décourageante pour nos PME.

- Pour une politique extérieure ouverte au monde et consciente des forces de la Suisse sans adhésion à l'UE, à l'EEE ou à l'OTAN.

La Suisse est un pays connu et respecté dans le monde entier, car celui-ci a toujours réussi à rester neutre et a pu arbitrer différents conflits internationaux de par sa réputation de " pays neutre". C'est pour - entre autres - cette raison que la Suisse ne doit adhérer à aucune nouvelle organisation internationale, sous peine de se retrouver discréditée dans son combat pour l'humanitaire en participant, par exemple à des incursions menées par l'OTAN.

- Pour une justice qui punit plus sévèrement les criminels et pour l’expulsion des étrangers criminels.

Le 29 novembre 2010, le peuple Suisse se prononça à 52,9 % en faveur de l’expulsion des criminels étrangers, un texte où l'union démocratique du centre a gagné seule contre tous. Les Suisses ont clairement montré qu'ils ne toléraient pas de criminels ou de fraudeurs à l'aide sociale. L’UDC est le seul parti qui s'intéresse à ces problématiques, jetées depuis 40 ans dans les oubliettes des partis de gauche.

- Pour une politique d'asile rigoureuse qui empêche les abus et n'accorde protection qu'aux authentiques réfugiés. Pour une politique à l'égard des étrangers adaptée aux besoins de la Suisse et contre une immigration de masse. Pour des institutions sociales solides grâce à la lutte contre les abus de faux invalides et aux fainéants.

Une politique de gauche, depuis ses vingt dernières années, ont montré, qu'en accueillant un nombre conséquent d'immigrés - dont des membres de réseaux criminels liés aux trafics de drogues -, la Suisse s'est considérablement affaiblie au niveau de ses institutions de dernier recours (assurance sociale, AI...). Certains réfugiés, en plus de ne pas être des demandeurs d'asile politique comme l'exige l'UDC, viennent en Suisse uniquement pour profiter d'infrastructures luxueuses avec des contrôles relativement laxistes. Des étrangers, habitant depuis longtemps en Suisse, en ont d'ailleurs assez de voir d'autres étrangers profiter des institutions suisses solides, alors que les premiers ont dû retrousser leurs manches et travailler dur pour trouver une place dans ce pays. Le tri dans l'asile au début de la procédure permet de réduire les coûts et d’accueillir les vrais réfugiés!

- Pour une armée prête à intervenir, dont la mission principale est la défense nationale et la protection de la population.

Le Conseil fédéral et l'administration fédérale ont démontré ces dernières années une telle passivité sur les dossiers concernant l'armée qu'on a vraiment l'impression que leur seul souhait est de dissoudre l'armée. Certaines personnes, dont notre chère ministre des affaires étrangères Micheline Calmy-Rey, ont proposé que l'armée aille faire des missions à l'étranger. Pour l'UDC, c'est clairement non. L'armée Suisse doit être utilisé pour la défense de la population suisse est seulement pour celle-ci. En envoyant notre armée dans d'autres pays, nous pourrions nous exposer à des situations extrêmement difficiles.

- Pour une agriculture productrice comprenant des exploitations familiales qui peuvent travailler sans être étouffées par un flot de prescriptions.

Depuis vingt ans, nous pouvons dire sans trop avoir peur de se tromper que l'agriculture suisse est en crise, on est passé de 108000 exploitations en 1990 à 60'000 exploitations en 2010, et si le Conseil fédéral continue de prôner les produits provenant de l'étranger, ce sera une véritable catastrophe pour nos paysans, qui se battent chaque jour en travaillant la terre et en nettoyant et entretenant nos forêts. L'Etat doit les soutenir dans deux domaines :

  1. Il doit diminuer une bureaucratie inutile et décourageante et privilégier les produits locaux en faisant du protectionnisme.
  2. En freinant tout de suite les négociations dans les accords de libre-échange avec l'OMC, l'UDC veut assurer aux paysans la continuation de leur travail de la terre et de donner la nourriture qu'ils cultivent à leur pays.

- Pour une instruction publique qui exige des performances et les encourage.

L’instruction publique a été délaissée pendant trop longtemps à des élites qui sont totalement déconnectées de ce que pense et vit la population. C’est pour cela qu’ils ont sans cesse cherché à promouvoir « l’intégration de tout le monde à tout prix ». Une politique, qui n’a vraiment pas porté ses fruits. L’UDC veut un enseignement adapté à tous, permettant aux personnes voulant faire des études à pouvoir accéder aux universités en ayant un niveau d’enseignement suffisant au secondaire II et de permettre aux personnes voulant faire un apprentissage d’avoir eu des connaissances suffisantes, bien au niveau de la théorie qu’au niveau des stages en entreprise.

- Pour l'assainissement de la santé publique en encourageant la responsabilité individuelle, pour la baisse des primes et l'allègement du catalogue.

Les coûts de l'assurance maladie obligatoire augmentent chaque année, c'est devenu une tradition d'annoncer le pourcentage de l'augmentation des primes au début de l'automne. Les primes de l'assurance maladie sont devenues ces dernières années encore plus stressantes que les maladies elles-mêmes. L'UDC y voit trois raisons :

  1. C'est l'Etat qui décide quel traitement est efficace, ce qui revient à dire que ce n'est pas un contrat entre l'assureur et son patient mais un contrat de l'Etat avec le patient et son assureur. Cette situation ne peut plus durer.
  2. Aujourd'hui, ce sont les intérêts des assureurs qui sont placées au milieu de cette révision de la loi sur l'assurance -maladie et non les patients. Ce fait doit changer.
  3. Il n’y a pas assez de concurrence entre les assurances-maladies.

L'UDC propose donc :

- un système de santé publique se fondant sur un principe de concurrence afin d'offrir une desserte médicale de qualité.

- le rejet total d'une caisse unique fédérale ou cantonale.

- demande une meilleure transparence en termes de qualité et de prix des prestations médicales et la création d'un concept pour réévaluer les prestations.

- Pour fluidifier et non pas entraver le trafic routier, pour la complémentarité des modes de trafic et contre les oppositions crées artificiellement entre les systèmes de transport.

Depuis 15 ans, nous avons remarqué que la politique menée par l'ancien conseiller fédéral Moritz Leuenberger, qui était à la tête des transports, a été un désastre, autant sur le plan économique que concret. L'UDC en a marre de cette politique de gauche qui privilégie de manière maladroite le rail à la route.

L'UDC propose :

  1. La liberté du choix de mobilité : Chaque citoyen peut emprunter le mode de transport qui lui convient, la Confédération n'a en aucun cas le droit de l'en empêcher. Pour entretenir une société prospère, c'est primordial.
  2. La démographie de la Suisse est un défi pour nos infrastructures de transport. C'est pour cela que nous ne devons absolument pas entraver la fluidité du trafic routier, que ce soit en supprimant des places de parcs ou en mettant des péages à l'entrée des villes.
  3. Les transports publics n'ont pour l'instant pas la capacité d'assumer seuls les transports de personnes et de marchandises en Suisse. La capacité du rail à clairement atteint la limite. Il faut donc pour cela que l'axe Est-Ouest ait la même priorité que l'axe Nord-Sud.

- Pour un approvisionnement énergétique des ménages et entreprises sûr, avantageux et aussi indépendant que possible. Pour une protection de l'environnement avec des actes concrets au lieu d'une redistribution idéologique de l'argent sans utilité pour la nature.

Pour un approvisionnement énergétique sûr, nous devons compter sur des moyens sûrs. Le nucléaire est pour l'instant ce qui nous paraît le plus réaliste à garder. Tant que 100% de l’électricité ne pourra pas être fourni par des énergies renouvelables, L'UDC ne discutera pas sur un retrait de l'énergie d'origine nucléaire.

L'UDC est aussi en faveur de l'énergie hydraulique et demande donc pour cela plusieurs installations de centrales au fil de l'eau et l'agrandissement des barrages existants, là où c'est possible dans une mesure raisonnable. Plusieurs installations du type auraient pu être réalisées dans le Valais, si des personnes issues du parti écologiste n'avaient pas fait recours. Ces prétendus écologistes demandent aussi la mort du nucléaire, mais n'ont aucune solution réaliste afin de se mesurer au défi énergétique qui nous attend. L’UDC est également pour une politique énergétique la plus indépendante de l'étranger possible.

- Pour une politique médiatique qui mise sur la concurrence entre producteurs privés et non sur le monopole de la SSR en matière de radio et de télévision. Pour une culture vivante qui n'est ni ordonnée par l'Etat, ni encouragée via des structures reposant avant tout sur le copinage.

Une récente étude de l'Université de Zurich a démontré que sur les 20 plus grands quotidiens et hebdomadaires de Suisses 15 sont à gauches ou au centre. Pire encore pour la télévision et la radio : sur les 8 principales télévisions et radios de Suisse, les 8 sont à gauche et au centre. Il ne faut pas donc être une lumière pour comprendre que les médias Suisses ne sont pas d'une grande diversité.

C'est pour cette raison que l'UDC prône une concurrence entre producteurs de médias privés, plutôt que le monopole de SSR idée suisse sur le marché de la télévision et de la radio.

L'UDC est contre une " culture d'Etat". La culture est un domaine très important dans l'épanouissement et la liberté de l'homme. C'est précisément dans un état libéral que cette liberté et cet épanouissement auront lieu et pas dans un Etat situé à gauche qui soutient une culture de gauche et vice-versa.

- Pour le sport de masse et d'élite afin de fortifier le corps et l'esprit.

Le sport est un élément très important de la vie de beaucoup de personnes. Un élément qui ne doit toutefois pas devenir l'affaire de l'Etat en faisant une confusion entre celui-ci et d'autres projets faisant partie d'une politique sociale n'ayant rien à voir. Le sport est l'affaire de chacun est non une occupation de l'Etat.

- Pour la solidarité des jeunes et des aînés, des femmes et des hommes, des familles et des célibataires.

L'UDC réclame que les familles élevant elles-mêmes leurs enfants ne soient pas pénalisées sur leur fiscalité. C'est aussi ça la solidarité que le socialisme prétend défendre. L'UDC reconnaît l'homme et la femme comme des partenaires égaux dans la vie professionnelle et politique. Nous considérons l'éducation des enfants comme étant avant tout du ressort des parents.

Nous nous engageons aussi afin que les retraités soient actifs dans la société. Pour cela, ils doivent avoir droit à des couvertures vieillesse et aussi à une participation, par le biais de l'assurance maladie, aux soins à domicile. Les EMS doivent être construits de telle façon que les résidents puissent rencontrer d'autres gens, car chaque humain a le droit de vieillir et de mourir dans la dignité.

- Pour les valeurs fondamentales de notre culture chrétienne et occidentale, sans violence, sans fanatisme, dans le respect de notre Etat de droit libéral.

La Suisse est, qu'on le veuille ou non, un pays fondé sur une culture chrétienne et occidentale mais qui fait passer la loi avant la morale. Ce qui n'est pas le cas de l'Islam radical, qui est un dogme religieux qui comprend comme fonctions : religion, état et mode de vie. Ce principe de non-laïcité et profondément incompatible avec notre Etat de droit. C'est pour cela que l'UDC s'engage pour un pays laïc avec une liberté de croyance garantie pour toutes et pour tous, mais de manière privée.


Voici les points importants du programme de l'UDC Suisse. Pour ces raisons, nous vous encourageons à soutenir l'UDC, le parti des Suisses.


Fidel Petros

Caissier des JUDC Riviera Pays-d'Enhaut

Vice-président des JUDC Vaud




2 Comments:

Anonyme said...

Le fait de sous-entendre que ceux qui ne votent pas pour votre parti ne sont pas des vrais suisses est profondément insultant. Je me demande bien pour qui vous vous prenez pour décréter qu'une personne qui ne vous donnerait pas son vote serait forcément un mauvais suisse. La politesse la plus élémentaire vous semble malheureusement bien étrangère.

Jeunes UDC Riviera-Pays d'Enhaut said...

C'est une faute de compréhension de votre part. Le slogan de l'UDC vaudoise est un encouragement pour les électrices et les électeurs du parti, et pour les gens qui se battent pour sa réussite.